infraction liée aux armes

Dans l’armée israélienne, les armes à feu sont des outils de mission – mais aussi des objets hautement réglementés. Tout manquement aux règles de port, d’utilisation, de stockage ou de transfert d’une arme est considéré comme une infraction militaire grave.

Qu’il s’agisse de négligence, de perte, d’utilisation non autorisée, ou pire, de trafic, chaque situation est jugée sévèrement devant les juridictions militaires. Mais chaque soldat a aussi le droit à une défense complète, humaine et stratégique.
Le Cabinet de Maître Menachem Sitbon, spécialisé en droit pénal militaire, accompagne les soldats accusés d’infractions liées aux armes, en veillant à protéger leurs droits tout en limitant les répercussions personnelles et pénales.

 1. Quelles sont les infractions aux armes les plus courantes en milieu militaire ?

Perte ou vol d’arme militaire

  • Exemple : oubli de l’arme dans les toilettes d’une station-service, vol dans un dortoir.
  • Sanctions possibles : prison, radiation, sanctions disciplinaires, inscription au casier.

Utilisation d’arme sans autorisation

  • Tir sans autorisation lors d’un exercice ou en base.
  • Jeux dangereux avec une arme (pointer vers un camarade, manipulation à vide).
  • Sanction : suspension du port d’arme, emprisonnement, rétrogradation.

Transport non conforme

  • Prise d’une arme militaire hors base sans ordre clair.
  • Transport sans chargeur sécurisé, ou sans autorisation de déplacement armé.

Trafics ou cessions illégales d’armes

  • Vente ou tentative de vente de munitions ou pièces d’arme à des civils.
  • Prêt d’arme à un tiers, usage à des fins privées.

⚠️ Ces cas sont traités avec une sévérité maximale par le tribunal militaire. Le parquet militaire cherche généralement l’incarcération immédiate.

2. Que dit la loi militaire israélienne ?

La législation applicable est à la fois :

  • Le Code pénal israélien (articles sur les armes, les munitions, et la sécurité publique).
  • Le Code de justice militaire, qui définit les devoirs spécifiques du soldat.

📌 Quelques infractions types :

Infraction

Référence légale

Sanction maximale

Utilisation d’arme sans autorisation

Art. 85 C.J.M.

3 ans de prison

Perte d’arme par négligence

Art. 80 C.J.M.

3 ans de prison

Vente / cession d’arme

Art. 78 C.J.M

15 ans de prison

Stockage dangereux / non réglementé

Code militaire interne

Sanctions disciplinaires ou judiciaires

🔹 3. Sanctions possibles

A) Sanctions disciplinaires

Pour des cas légers ou non intentionnels (ex : arme laissée sans surveillance) :

  • Arrêt disciplinaire.
  • Suspension temporaire du port d’arme.
  • Avertissement officiel, mutation, réprimande.

B) Procédure judiciaire militaire

Pour des cas graves ou répétés :

  • Peine de prison ferme.
  • Radiation immédiate de l’armée.
  • Casier judiciaire militaire – peut avoir des conséquences civiles.
  • Interdiction future de port d’arme, y compris dans la vie civile (ex : sécurité, police, garde armée).

🔹 4. Défenses possibles dans une affaire d’armes

Absence d’intention criminelle

  • Le soldat ne voulait pas nuire, ne comprenait pas la règle, ou pensait agir conformément aux ordres.

Négligence mais pas malveillance

  • Exemple : perte de l’arme lors d’un trajet, sans comportement à risque.
  • Peut réduire l’infraction à faute disciplinaire plutôt que pénale.

Défaut de formation / supervision

  • L’unité ou le supérieur n’a pas fourni les instructions adéquates.
  • Peut aider à répartir la responsabilité.

Collaboration immédiate

  • Signalement volontaire de la perte ou de l’incident.
  • Récupération rapide de l’arme ou assistance aux enquêteurs מצ »ח.
  • Peut peser favorablement sur la décision du procureur militaire.

Circonstances personnelles atténuantes

  • Troubles mentaux, stress, deuil, isolement.
  • Peut permettre de plaider un jugement plus humain et non carcéral.

 5. Procédure judiciaire – à quoi s’attendre ?

1️⃣   Ouverture d’enquête מצ »ח

  • Interrogatoire du soldat.
  • Saisie des armes, téléphones, pièces à conviction.
  • Possibilité de détention provisoire.

2️⃣   Décision du parquet militaire

  • Classement, procédure disciplinaire ou jugement au tribunal militaire.

3️⃣   Audience devant le tribunal militaire

  • Possibilité d’être représenté par un avocat militaire, mais fortement conseillé de choisir un avocat civil expérimenté comme le Cabinet de Me Menachem Sitbon.

4️⃣   Décision et appel

  • Peine prononcée.
  • Possibilité de faire appel pour réduire la peine ou demander un aménagement.

6. Exemple de cas réel traité par le cabinet

Un soldat a perdu son M16 lors d’un arrêt dans une station essence en route vers une base du Sud. L’arme a été retrouvée deux heures plus tard dans les toilettes, sans qu’elle ait été utilisée.
Grâce à l’intervention du Cabinet de Maître Menachem Sitbon, le tribunal a accepté la version du soldat (fatigue, absence de malveillance), et la sanction a été réduite à 14 jours de prison avec aucune radiation ni mention pénale dans le dossier civil.

Conclusion

Une infraction liée aux armes peut ruiner une carrière militaire, mais chaque cas mérite une défense juste, rigoureuse et humaine. Avec l’expérience du Cabinet de Maître Menachem Sitbon, vous bénéficiez d’un accompagnement solide pour protéger vos droits, limiter les sanctions et préserver votre avenir.

Contactez le Cabinet de Me Menachem Sitbon dès aujourd’hui pour garantir une défense efficace et sur mesure tout au long de votre procédure pénale.

Maître Sitbon est un avocat pénaliste reconnu, également spécialisé dans le domaine du surendettement via Otsaa Lapoal, des faillites personnelles et des sociétés, du droit militaire, ainsi que les infractions liées au droit routier

Fort d’une grande expérience, il a conseillé de nombreuses personnalités du monde politique et celui des affaires. Ancien procureur de la ville de Jérusalem, Maître Sitbon a également fait partie du service juridique des services fiscaux israéliens (מס הכנסה), ce qui lui confère une vision approfondie des enjeux juridiques et financiers.

Maître Sitbon est un avocat pénaliste reconnu, également spécialisé dans le domaine du surendettement via Otsaa Lapoal, des faillites personnelles et des sociétés, du droit militaire, ainsi que les infractions liées au droit routier

Fort d’une grande expérience, il a conseillé de nombreuses personnalités du monde politique et celui des affaires. Ancien procureur de la ville de Jérusalem, Maître Sitbon a également fait partie du service juridique des services fiscaux israéliens (מס הכנסה), ce qui lui confère une vision approfondie des enjeux juridiques et financiers.

Si vous êtes confronté à une affaire pénale, contactez dès aujourd’hui le Cabinet de Me Sitbon. Nous évaluerons ensemble votre situation et mettrons en place une stratégie de défense adaptée à vos besoins.

Summarize your business so the visitor can learn about your offerings from any page on your website.

All Rights Reserved 2025 © .