
Dans l’armée israélienne (Tsahal), l’obéissance aux ordres est une pierre angulaire de la discipline militaire. Lorsqu’un soldat refuse d’obéir à un ordre direct donné par un supérieur, cela constitue une infraction appelée « סירוב פקודה » – refus d’obéir à un ordre (en français : subordination ou désobéissance).
Selon le Code de justice militaire, ce type de comportement est considéré comme grave, car il compromet le fonctionnement de l’unité et l’efficacité opérationnelle.
Cependant, tous les refus d’obéissance ne sont pas égaux, et la justice militaire tient parfois compte des circonstances humaines, éthiques ou psychologiques entourant le refus.
Le Cabinet de Maître Menachem Sitbon, spécialisé en droit pénal et militaire, défend les soldats accusés de subordination, en mettant en avant une défense claire, équilibrée et adaptée à chaque situation.
1. Qu’est-ce que la subordination (סירוב פקודה) dans l’armée israélienne ?
A) Définition juridique
L’article 122 du Code de justice militaire israélien définit la subordination comme :
« Le refus délibéré d’un soldat d’exécuter un ordre direct, donné par un supérieur autorisé, dans le cadre du service. »
B) Types de subordination
2. Ordres légaux vs. ordres illégaux
A) Le devoir d’obéissance
Tout soldat est tenu d’exécuter un ordre légal, même s’il n’est pas d’accord avec son contenu.
B) Le devoir de refuser un ordre illégal
Conformément à la jurisprudence israélienne (affaire Kfar Qassem), un soldat a l’obligation légale de refuser un ordre manifestement illégal, c’est-à-dire :
⚖️ Un ordre illégal manifeste n’engage pas l’obéissance du soldat – refuser un tel ordre est non seulement permis, mais exigé par la loi.
3. Sanctions possibles en cas de refus d’obéir
Les sanctions varient selon :
A) Sanctions disciplinaires (interne à l’unité)
B) Procédure judiciaire (tribunal militaire)
4. Défenses possibles en cas d’accusation de סירוב פקודה
A) Ordre illégal manifeste
Si l’ordre était immoral, disproportionné ou contraire au droit international, le refus peut être justifié.
B) Conflit de conscience ou éthique
Dans certains cas, des soldats refusent pour des raisons de conscience (par exemple, refus d’entrer dans une zone civile lors d’opérations controversées).
Le tribunal peut prendre en compte :
C) Troubles médicaux ou psychologiques
Un trouble mental (anxiété sévère, syndrome de stress post-traumatique) peut affecter la capacité du soldat à exécuter l’ordre.
D) Défaut de communication
Le soldat n’a pas compris qu’il s’agissait d’un ordre formel et a agi de bonne foi.
5. Procédure judiciaire en cas de subordination
A) Arrestation ou rapport disciplinaire
Le commandant peut décider :
B) Audience devant le tribunal militaire
C) Verdict et sanctions
6. Comment le Cabinet de Maître Menachem Sitbon vous accompagne
✅ Évaluation stratégique du dossier
✅ Constitution de la défense
✅ Représentation devant les autorités militaires
✅ Suivi post-jugement
7. Cas réel traité par le cabinet
Un soldat a refusé d’exécuter un ordre de participer à une opération en Judée Samarie suite à une dispute avec son commandant. Grâce à l’intervention du Cabinet de Maître Menachem Sitbon, le dossier a été traité en procédure disciplinaire et non devant le tribunal, ce qui a permis d’éviter une condamnation pénale. Le soldat a écopé de 10 jours d’arrêt, sans répercussions futures sur sa vie civile.
Conclusion
Un refus d’obéir à un ordre militaire peut entraîner des conséquences lourdes, mais chaque soldat a des droits, et chaque situation mérite une défense adaptée. Avec l’expertise du Cabinet de Maître Menachem Sitbon, vous êtes assurés d’être entendus, défendus, et protégés de manière responsable et efficace.
Agissez maintenant. Nous sommes à vos côtés.
Contactez le Cabinet de Me Menachem Sitbon dès aujourd’hui pour garantir une défense efficace et sur mesure tout au long de votre procédure pénale.
Maître Sitbon est un avocat pénaliste reconnu, également spécialisé dans le domaine du surendettement via Otsaa Lapoal, des faillites personnelles et des sociétés, du droit militaire, ainsi que les infractions liées au droit routier.
Fort d’une grande expérience, il a conseillé de nombreuses personnalités du monde politique et celui des affaires. Ancien procureur de la ville de Jérusalem, Maître Sitbon a également fait partie du service juridique des services fiscaux israéliens (מס הכנסה), ce qui lui confère une vision approfondie des enjeux juridiques et financiers.
Maître Sitbon est un avocat pénaliste reconnu, également spécialisé dans le domaine du surendettement via Otsaa Lapoal, des faillites personnelles et des sociétés, du droit militaire, ainsi que les infractions liées au droit routier.
Fort d’une grande expérience, il a conseillé de nombreuses personnalités du monde politique et celui des affaires. Ancien procureur de la ville de Jérusalem, Maître Sitbon a également fait partie du service juridique des services fiscaux israéliens (מס הכנסה), ce qui lui confère une vision approfondie des enjeux juridiques et financiers.
Si vous êtes confronté à une affaire pénale, contactez dès aujourd’hui le Cabinet de Me Sitbon. Nous évaluerons ensemble votre situation et mettrons en place une stratégie de défense adaptée à vos besoins.
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